Leïla Sebbar, Les Carnets de Shérazade, Stock, 1985.

Elle: Shérazade, fugueuse, fume des Camel.
Lui: Gilles Rivière, routier, fume des Gitanes.
Lui: Julien Desrosiers, orientaliste, ne fume pas
Les autres: Omar, un Beur
                  Basile, un ‘Dandy tropical’
                  Michel Salomon, un aventurier
A Marseille, Shérazade s’endort dans la maison bleu-gauloise d’un routier.
Pendant sept jours, d’un relais à l’autre, elle vagabonde avec Gilles à travers la France de l’Est et du Nord.  Dans la cabine du poids lourd, ils écoutent la radio, ils parlent, se disputent, se séparent, se retrouvent.
Shérazade écrit dans ses carnets, et raconte à Gilles des histoires sordides, cocasses et merveilleuses.  Elle lui parle de son voyage à pied dans l’Ouest de la France jusqu’à Narbonne… de ses coups de foudre, de ses folies, de ses peurs.

Ainsi Shérazade trace, dans la France contemporaine, sa géographie lyrique et amoureuse et invente une terre nouvelle à la croisée de l’Orient et de l’Occident.

ISBN 2-234-01811-0




Liens sur Les Carnets de Shérazade

Charles Forsdick (University of Liverpool). Between ‘French’ and ‘Francophone’: French Studies and the Postcolonial Turn.

Actualisation : novembre 2011