Gisèle Pineau
Photographie de Thomas Spear, Gosiers 1997
Gisèle Pineau est née à Paris en 1956 de parents guadeloupéens. Elle fait un voyage en Guadeloupe en 1960. Elle vit en France jusqu'en 1970, période où elle connaît le racisme et des problèmes d'identité. Elle est très attachée à sa grand-mère Man Ya, qui lui raconte le pays Guadeloupe. Son père, militaire de carrière, est muté en Martinique en 1970. Gisèle Pineau poursuit ses études d'abord en Martinique puis en Guadeloupe où elle passe son bac de lettres. Elle retourne ensuite à Paris et commence des études de lettres à l'université de Nanterre. Deux ans après, elle abandonne ses études pour des raisons financières. Elle obtient un diplôme d'infirmière en santé mentale par la suite. Gisèle Pineau dit fréquemment qu'elle a commencé à écrire à l'âge de sept ans et qu'elle n'a jamais cessé depuis. Elle est mariée et mère de deux enfants. Elle exerce actuellement sa profession d'infirmière en psychiatrie en Guadeloupe.
Oeuvres principales:
Romans:
- La Grande Drive des esprits. Paris: Le Serpent à Plumes, 1993. (Grand Prix des lectrices d'Elle en 1994, et Prix Carbet de la Caraïbe)
- L'Espérance-Macadam. Paris: Stock, 1995. (Prix RFO, 1996)
- L'Exil selon Julia. Paris: Stock, 1996. (Prix Terre de France 1996; Prix Rotary 1997).
- L'Âme prêtée aux oiseaux. Paris: Stock, 1998. (Prix Amerigo Vespucci 1998)
Ecriture de jeunesse:
- Un Papillon dans la cîté. Paris: Sépia, 1992.
- Le Cyclone Marilyn (illustré par Béatrice Favereau). Montréal: Hurtubise HMH, 1998; Paris: L'Élan Vert, 1998.
- Caraïbe sur Seine. Paris: Dapper, 1999.
Ouvrage de référence:
- Femmes des Antilles; traces et voix cent cinquante ans après l'abolition de l'esclavage (avec Marie Abraham). Paris: Stock, 1998.
Nouvelles:
- "Paroles de terre en larmes", "Ombres créoles" et "Léna". In: Paroles de terre en larmes. Paris: Hatier, 1987: 5-20; 96-110; 112-128.
- "Une antique malédiction." In: Le Serpent à plumes, 15 (1992).
- "Aimée de Bois-Vanille". In: Le Serpent à plumes, 28 (1994).
- "Tourment d'amour." In: Écrire la « parole de nuit »; la nouvelle littéraire antillaise. Paris: Gallimard (folio, essais), 1994: 79-87.
- "Piéça dévorée et pourrie". In: Noir des Îles (collectif). Paris: Gallimard, 1995: 159-203.
- "Le ventre de Léocadie". In: L’Express (octobre 1998).
- "Amélie et les anolis". In: Nouvelles des Amériques. (Maryse Condé et Lise Gauvin, dir.) Montréal: L’Hexagone, 1998: 25-40.
- "Les enchaînés". In: Tropiques, revue négro-africaine de littérature et de philosophie 61 (2ème semestre 1998). (Dakar).
Contributions:
- "Écrire en tant que Noire." In: Penser la créolité. (M. Cottenet-Hage et M. Condé, éds.) Paris: Karthala, 1995: 289-295.
- "Le sens de mon écriture". In: « Aspects de la littérature des Antilles » numéro spécial de LittéRéalité 10, 1 (Printemps/Été 1998): 135-136.
- "Sur un morne de Capesterre Belle-Eau". In: A peine plus d’un cyclone aux Antilles. (Bernard Magnier, dir.) Cognac: Le temps qu’il fait, 1998: 25-30.
Beaux Livres:
- Guadeloupe découverte. (avec Jean-Marc Lecerf; préface de Simone Schwarz-Bart) Paris/Fort-de-France: Fabre Doumergue, 1997.
Sur Pineau:
- Condé, Maryse. "Femme, Terre Natale". In: Parallèles: Anthologie de la nouvelle féminine de langue française. (M. Cottenet-Hage et J.-Ph. Imbert, éds.) Québec: L'Instant Même, 1996: 253-260.
- Gyssels, Kathleen. "L'exil selon Pineau, récit de vie et autobiographie". In: Récits de vie de l'Afrique et des Antilles: Enracinement, Errance, Exil (Suzanne Crosta, éd.). Sainte-Foy: GRELCA, 1998: 169-213.
- Spear, Thomas C. "L'Enfance créole; la nouvelle autobiographie antillaise". In: Récits de vie de l'Afrique et de la Caraïbe: Enracinement, Errance, Exil (Suzanne Crosta, éd.). Sainte-Foy: GRELCA, 1998: 143-167.
- Vitiello, Joëlle. "Le corps de l'île dans les écrits de Gisèle Pineau". In: Elles écrivent des Antilles (Haïti, Guadeloupe, Martinique), Susanne Rinne et Joëlle Vitiello, éds. Paris: L'Harmattan, 1997: 243-63.
Traductions:
Auf Deutsch:
In English:
- Die lange Irrfahrt der Geister. Franz. von Gunhild Niggestich, trad. Wuppertal: Hammer, 1995; München/Zürich: Piper, 1998.
- Die Frau, die den Himmel aufspannt (L’Espérance-macadam). Giò Waeckerlin-Induni, trad. Wuppertal: Hammer, 1998.
- « Blumen, honig und satin ». Giò Waeckerlin Induni, trad. (la nouvelle, "De fleurs, miel et satin") In: Mohnblumen auf schwarzem Filz. Zurich: Unionverlag, 1998.
- Ein Schmetterling in der Vorstadt. Franz. von Annemarie Berger, trad. Berlin/München: Altberliner, 1996.
- L’exil selon Julia. à paraître chez Hammer, 2000.
La Grande Drive des esprits a également été traduite en espagnol (Ed. Columna), grec (Ed. Livanis) et hollondais (Ed. De Geus).
- The Drifting of Spirits. Michael Dash, trad. London: Quartet, 1999.
Un Papillon dans la cité a été traduit en coréen.
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