Marybé. Raphaëlle
Pour le premier Noël de ma petite fille Raphaëlle
Devant ta beauté si fragile, ton si tendre abandon
Mes mots sont restés suspendus au vide d'un long silence
Retenus, immobiles, comme en équilibre sur un fil d'émotion.
Raphaëlle, souffle de vie nouvelle, au coeur de ton berceau
Tu dors paisiblement, rassasiée, assouvie par le sein maternel
Alors, timidement je me permets un baiser sur ta peau.
Je n'ose faire un pas, de peur que tu t'éveilles
Mes yeux, admiratifs, te caressent avec tellement d'amour
Sur la pointe du coeur, sans troubler ton sommeil.
J'ai cueilli pour toi des clins d'oeil de lunes et des sourires d'étoiles,
Qui éclabousseront de joie ensoleillée le ciel de ta vie,
Comme les traits de pinceau d'un artiste, jetés sur une toile.
Je veux qu'un choeur d'oiseaux t'offre ses plus beaux chants,
Dont la mélopée bercera le rythme de tes jours,
Et t'emportera doucement sur les ailes du temps.
Raphaëlle, ma douce petite fille, ma câline princesse,
Tu m'apportes en cadeau la joie d'être ta grand maman
Et mon coeur, qui se surprend de ce bonheur si grand,
Sourit sous ton baiser au parfum de tendresse.
25 Décembre 1996
Texte de Marybé (Copyright © 1997)