Gertrude Millaire
D'avril qui s'amuse
Feu vert tendre
d'un départ fragile
les noeuds s'entrecroisent
dans les gorges silencieuses
au déclin de la route
accolée au flanc d'un blanc casséle ciel se grise
d'une volée d'outardes
chorégraphie de l'âme
au rythme ailé
comme une coulée d'amour
sur les pentes sucrées
ce vertige
que j'attends
Texte de Gertrude Millaire (Copyright © 1997)