Leïla Sebbar. Une enfance outremer, Seuil, Points virgule, 2001.

Ils sont nés Outre-Mer. (Caraïbes, Afrique, Océanie... Ils ont en commun une langue : le français. Seize écrivains racontent un fragment d'une enfance. Une enfance singulière dans des paysages aux couleurs outremer...

Sommaire

Hélé Béli (Tunisie). La robe blanche à petits pois
Maïssa Bey (Algérie). "C'est quoi un Arabe ?"
Roland Brivol (Martinique). Sang-mêlé
Guy Cabort-Masson (Martinique). Le signe du destin
Aziz Chouaki (Algérie). Confitures et bobos
Emmanuel Dongala (Congo). L'enfant de l'instituteur
Kossi Efoui (Togo). Enfant, je n'inventais pas d'histoires
Patrick Erouart-Siad (Djibouti). L'Évangile de Brise de Mer
Marie-Thérèse Humbert (île Maurice). Les galants de Lydie
Yannick Lahens (Haïti). La folie était venue avec la pluie
Fouad Laroui (Maroc). Le jour où le nain cessa de parler
Gisèle Pineau (Guadeloupe). Les papillons noirs
Raharimanana (Madagascar). Anja
Leïla Sebbar (Algérie). Les jeunes filles de la colonie
Véronique Tadjo (Côte d'Ivoire). Adjamé, quartier Saint-Michel
Abdourahman A. Waberi (Djibouti). L'homme aux deux tombeaux

ISBN 2-02.042625.0



Liens sur Une enfance outremer

Compte rendu (Adele King, The Rench Review: Ball State University in Muncie, Indiana)
Madeleine Borgomano. " Quelques livres africains sur l'enfance : romans, nouvelles, récits autobiographiques", Mots pluriels, No2, septembre 2002.
Cours en ligne du CRDP sur Une enfance outremer
Margaret Wade Krausse (Linfield College): abstract sur "L'identité ‘bigarrée’ de Leïla Sebbar", communication donnée au 20th-21st Century French and Francophone Studies International Colloquium en avril 2004.
"Dans "Les jeunes filles de la colonie," Leïla Sebbar décrit son adolescence (Une enfance outremer, Seuil 2001). La difficulté d'être d'origine et algérienne et française surgit quand elle est jeune et habite en Algérie. Elle dit au début de ce récit: "Et je ne sais pas que je suis bigarrée"(187). Jeune, Sebbar associe "bigarrée" avec les cerises rouges et blanches qu'elle adore manger. Mais avec l'éclatement de la guerre d'Algérie, elle commence à entendre le mot bigarré dans son sens péjoratif, c'est-à-dire "pas français," "français-arabe," ou "de mère française et de père algérien (...)"


Actualisation : juillet 2007